Feber compose de la musique depuis la fin de l’adolescence. Son instrument de prédilection est la guitare (il est autodidacte), le chant arrive plus tard, mais se débrouille suffisamment pour trouver des mélodies, bien confiné dans sa chambre d’ado fan de Cohen. En 2000, alors étudiant en arts visuel et cinéma il monte une sorte de comédie musicale absurde qui sera jouée l’espace d’une soirée devant 250 personnes à Lévis. Il y a un band de 6 musiciens sur scène et de ce projet émergea un désir de s’exprimer par la chanson. En 2002, après s’être lancé un défi avec son ami Olivier Turcotte de monter un show « western » dans un bar « crasse » de la région de Québec, l’aventure dadaïste et spontanée propulsera finalement le « faux » cowboy à enregistrer sa musique et de trouver un band de musique folk-country dans les influences de Johnny Cash ou Neil Young. En 2007, Feber trouve son band à Montréal (mais tous des beaucerons!), Daniel Bédard (drum), Daniel Baillargeon (guitare), Jérôme Hébert (contrebasse). Le courant passe entre les musiciens et plusieurs spectacles ici et là sont donnés à travers le Québec. Un premier album sort en 2010, Le Record, témoin de cette période ou l’alcool coule à flot et les spectacles s’enchaînent à un rythme … quasi effréné ;). Sur l’album on peut entendre en artistes invités, les voix du groupe Madame Moustache, Dany Placard, Karine Pion et Alexandra Ghezzi. En parallèle au projet folk, Feber enregistre et compose de la musique expérimentale et jazz pour assouvir sa soif d’exploration.
En 2013, alors qu’il tourne un documentaire sur le groupe Le Rêve du Diable, Feber participe à titre de co-réalisateur de leur dernier album : Avec tambour et trompette. En 2016, sort l’album Chansons pour Hank, qui est un album-concept directement relié au film qu’il est en train de mettre en chantier: Hank est en ville. Des compositions originales dans le style des Paul Brunelle, Marcel Martel et Willie Lamothe font donc partie de cet opus, en plus d’une participation vocale des acteurs pressentis pour les rôles principaux : Roy Dupuis, Maxime Le Flaguais, Geneviève Néron, Howe Gelb. L’album fait jaser les médias surtout grâce à la participation surprise de Roy Dupuis à titre de chanteur country. Le disque est surtout un exercice de style pour explorer la trame sonore à venir du film à tourner 2 ans plus tard et évidemment un moyen de financement pour ledit film. Pour l’occasion, Feber retrouve Les chasseurs de primes mais les spectacles en quatuor sont maintenant chose du passé. La réalisation et l’enregistrement du disque est le début d’une collaboration avec David Chateauvert comme réalisateur et preneur de son qui perdure depuis.
À l’été 2017, un spectacle est monté pour une diffusion sur les ondes de MAtv des chansons du disque Chansons pour Hank, pour l’occasion Feber s’entoure de Grégoire Painchaud au violon, Lily Thibodeau au chant et percussions, Éric Savard à la contrebasse et Gervais Lessard et Claude « Le Clin » Morin du Rêve du diable. En 2018 sort le single folk à saveur cajun : Larmes d’acier, sous l’étiquette Gestion Taureau Mécanique. C’est le début d’une collaboration avec le réalisateur, mixeur et producteur musical Michel Gionet (À cheval donné).
https://feberecoyote.bandcamp.com/track/larmes-dacier
En 2019 Feber collabore avec l’auteur-compositeur-interprète Steve Vocelle en co-écrivant la chanson : Different way sortie sur le E.P Desert Wind de Vocelle and the crashroads. Feber joue la guitare acoustique, Steve chante et le grand Rick Haworth joue le lap steel et l’harmonica. La réalisation est assurée par le fameux Michel Dagenais.
Un nouveau single et un vidéoclip pour la chanson : Pleure pas cow-boy sort le 1er octobre 2022. Un projet de chansons en anglais est également en chantier sortie prévue 2023.
NOUVELLE CHANSON ET VIDÉOCLIP : PLEURE PAS COWBOY
Feber E. Coyote 